le dieu qui dort
 
« Ce n’est pas nous qui disons le lieu, c’est lui qui nous dit ».
La perte de la relation au monde est la nouveauté tragique du siècle qui finit. Il se peut que l’unification – l’unification mondiale des regards – soit le prix à payer pour faire partie du monde qui vient. Qu’est-il encore possible de voir des paysages, des lieux de mémoire ou de spiritualité où s’inventèrent notre culture et notre imaginaire ?
Qu’est-il possible d’inventer ? C’est à la recherche de ce site intérieur, depuis le mur du monastère à celui de Facebook, que nous invite ce livre où la nostalgie compte moins que la conquête d’un nouvel éblouissement.
 
Le dieu qui dort,  Éditions du Laquet, 1997.